Les provinces devaient leur origine aux fiefs nombreux auxquels la conquête avait donné naissance et elles s’élevaient au moins au nombre de 80 : car on comptait parmi les provinces, non-seulement de grandes contrées, comme la Normandie, la Bretagne, la Bourgogne, la Guyenne, mais une foule de petits pays, tels que la Beauce, la Bresse, le Bugey, le Vexin, etc., qui, Truffle pour la chasse la plupart, étaient compris dans les grandes provinces. Parmi ces quatre régions, l’Austrasie et la Neustrie jouent le principal rôle, et leur puissance se balance quelque temps; mais en 687 l’Austrasie, où s’étaient conservées avec le plus de pureté les mœurs antérieures à la conquête, et qui s’était trouvée le moins en contact avec la civilisation romaine, prend l’ascendant sur la Neustrie. Océan Atlantique. Iarbas, que l’on fait contemporain de Didon, est le plus célèbre de leurs rois. Les rois d’Angleterre, unis aux Flamands et aux Bretons, commencent la guerre dite de Cent ans (1337-1453). Vaincue à Crécy sous Philippe de Valois (1346), à Poitiers sous Jean II (1356), la France se relève sous Charles V (1364-80). La minorité, et bientôt la démence de Charles VI (1380-1422), le nombre trop grand de princes du sang, tous pourvus d’apanages et visant ou à la couronne ou à l’autorité, la puissance de la seconde maison de Bourgogne (1361), bientôt rivale de la maison royale, les sanglantes collisions des Bourguignons et des Armagnacs, compromettent de nouveau l’existence de la nation : les Anglais, vainqueurs à Azincourt (1415), possèdent presque toutes les provinces maritimes de la France (Normandie, Guyenne, etc.); mais Jeanne d’Arc commence à changer la fortune (1429) : Charles VII est sacré à Reims; les Anglais, après de longs combats, sont chassés de France (1453). Louis XI, successeur de Charles VII, combat victorieusement la féodalité, et réunit onze grands fiefs à la couronne (1461-83). Charles VIII commence les guerres d’Italie (1494-98) ; Louis XII s’épuise à les continuer; François I, d’abord vainqueur des Suisses à Marignan (1515), mais ensuite défait par les Impériaux à la Bicoque (1522), et à Pavie (1525), où il est fait prisonnier, ne peut qu’opposer une digue à l’énorme débordement de la puissance de Charles-Quint (1515-47). Henri II acquiert les Trois-Évêchés (1552) ; mais bientôt naissent les guerres civiles de religion qui minent la France, et où la maison de Valois périt en la personne de Henri III (1562-89). Henri IV commence alors la branche royale des Bourbons : il termine la guerre civile (1589-94), cicatrise les plaies de la France et prépare sa grandeur (1594-1610). Sous Louis XIII (1610-43), Richelieu, après avoir abattu la faction protestante, écrase les restes de la féodalité et jette les fondements de la monarchie absolue de Louis XIV; ce grand ministre fait jouer à la France le premier rang dans la guerre de Trente ans (I6I8-1648), et lui assure la prépondérance que possédait jadis la maison d’Autriche

Cela signifie que le deuxième jour, il faut déjà manger beaucoup plus de truffes pour que l’effet se fasse sentir. L’importance des transactions qui y sont faites tous des vendredis de la mi-novembre à la mi-mars, font que ses prix servent de référence aux autres marchés aux truffes. Quant aux gouvernements, tantôt ils étaient formés d’une seule province (Flandre, Picardie, Normandie, Bretagne), tantôt ils en comprenaient plusieurs (Lorraine et Barrois, Guyenne et Gascogne, Lyonnais et Forez). Neustrie, Bourgogne, Aquitaine; 2° que sous Charlemagne et son fils elle fut divisée en comtés à peu près au nombre de 80, qui formèrent peu à peu des États presque indépendants; 3° qu’en 987, à l’avénement de Hugues Capet, on comptait 61 fiefs qui ne relevaient que nominalement de la couronne et dont les plus importants étaient : le duché de Guyenne ou d’Aquitaine, le comté de Toulouse, le comté de Roussillon, le comté d’Auvergne, le duché de Bourgogne, le comté de Champagne et de Brie, le comté de Vermandois, le duché de Normandie, le comté d’Anjou, le duché de Bretagne et le comté de Flandre, 4° qu’à partir du règne de Louis VI, les provinces de France se divisent en deux masses : le domaine royal, et les provinces qui ne font pas partie du domaine royal

On a déjà deviné qu’ils ne voulurent pas entendre parler de mon écot : ainsi, sans me faire de questions importunes, ils voulurent me voir monter à cheval, et nous nous séparâmes après avoir fait et reçu les adieux les plus affectueux. Il devint bientôt évident qu’ils ne voulaient pas rester tranquilles spectateurs de ce qui se passait sous le portique, mais que leur intention était d’agir de manière ou d’autre. Sous ce rapport, son crayon est plus savant que son pinceau. Plus d’eau cascadante, et dans l’espèce de boue restée dans le bassin, des soldats, encastrés dans les anfractuosités du rocher, lavent leurs chemises sales. D’un autre côté, Gaspard Bauhin, dans son Prodromus theatri botanici (1620), disait également, d’après la traduction que nous en avons donnée plus haut : « Les Bourguignons ont l’habitude aussi d’étaler les rameaux sur le sol et de les recouvrir de terre dans le but d’augmenter le nombre des tubercules ». Ces arrangements pris, nous nous mîmes en route au moment où l’horloge de la ferme sonnait neuf heures. Ces petites troupes isolées ne sauraient toutefois donner une idée de la majesté des grands ensembles que le directeur-instructeur des bandes militaires de Berlin et de Postdam (Wiprecht) peut former quand il veut

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